Tester le QI des enfants précoces et dit à « Haut Potentiel » a prouvé qu’ils présentaient un chiffre d’au moins 130. Qualifier un cerveau suffit il à en faire l’étude ? Selon une étude menée durant trois ans à Lyon et co-financée par la fondation APICIL, le fonctionnement lui même du cerveau de nos chers enfants précoces aurait un fonctionnement spécifique.
L’IRM de diffusion réalisée par Dominic Sappey-Marinier a ainsi permis d’étudier le mouvement des molécules d’eau dans le cerveau.
Cette technique démontre clairement que les enfants à « haut potentiel » présentent une connectivité cérébrale bien plus importante que les enfants au QI standard dans plusieurs régions cérébrales comme le corps calleux qui relie les deux hémisphères et dans différents faisceaux intra-hémisphériques.
Un transfert d’information plus rapide au sein d’un même hémisphère mais aussi d’un hémisphère à l’autre, serait ainsi la preuve d’un haut fonctionnement du cerveau et signe d’une précocité active. L’étude montre aussi pour la première fois, qu’il existe des différences cérébrales entre les enfants Complexes et Laminaires. Cette meilleure connectivité est plus importante dans l’hémisphère gauche des Complexes et dans l’hémisphère droit des Laminaires.